L'église paroissiale de Moras étant située sur une colline d'accès difficile et se trouvant en mauvais état, le conseil municipal, à la demande de la population et de l'évêque, décide le 20 août 1889 la construction d'un nouvel édifice. Celui-ci est édifié en 1891 (porte la date) , sur un terrain donné à la commune par les époux Perret par acte du 22 novembre 1890, et situé au mas de Pezière et Clos. Les plans sont fournis par l'architecte Rivoire. Les travaux sont financés au moyen de souscriptions particulières et d'un emprunt de 3000 francs à la caisse des dépôts et consignations. En 1893, les abords du bâtiment sont aménagés et une clôture est construite par Benoît Garnier. En 1902, L. Labrosse fournit une horloge monumentale à quatre cadrans pour le clocher.
Sa rénovation intérieure date de 1934 et lui donne son aspect intérieur actuel.
Le tympan de la façade occidentale est orné d'un décor de feuillage et d'une rosace surmontés d'une frise de motifs géométriques en dents de scie. Les chapiteaux du portail de la façade occidentale, de la nef et du choeur portent un décor de couronnes de feuilles d'acanthe complété par un motif floral.
La paroisse de Moras apparaît pour la première fois en 1172 dans les dépendances de l'abbaye de Saint-Chef (Varille, Loison, p. 6). Elle fait partie de l'archiprêtré de La-Tour-du-Pin de 1350 à 1606, date à laquelle elle passe sous l'obédience de celui de Crémieu. Elle dépendra de l'évêché de Vienne jusqu'en 1801.

L'église paroissiale de Moras étant située sur une colline d'accès difficile et se trouvant en mauvais état, le conseil municipal, à la demande de la population et de l'évêque, décide le 20 août 1889 la construction d'un nouvel édifice. Celui-ci est édifié en 1891 (porte la date) , sur un terrain donné à la commune par les époux Perret par acte du 22 novembre 1890, et situé au mas de Pezière et Clos. Les plans sont fournis par l'architecte Rivoire. Les travaux sont financés au moyen de souscriptions particulières et d'un emprunt de 3000 francs à la caisse des dépôts et consignations. En 1893, les abords du bâtiment sont aménagés et une clôture est construite par Benoît Garnier. En 1902, L. Labrosse fournit une horloge monumentale à quatre cadrans pour le clocher.
Sa rénovation intérieure date de 1934 et lui donne son aspect intérieur actuel.
Le tympan de la façade occidentale est orné d'un décor de feuillage et d'une rosace surmontés d'une frise de motifs géométriques en dents de scie. Les chapiteaux du portail de la façade occidentale, de la nef et du choeur portent un décor de couronnes de feuilles d'acanthe complété par un motif floral.
La paroisse de Moras apparaît pour la première fois en 1172 dans les dépendances de l'abbaye de Saint-Chef (Varille, Loison, p. 6). Elle fait partie de l'archiprêtré de La-Tour-du-Pin de 1350 à 1606, date à laquelle elle passe sous l'obédience de celui de Crémieu. Elle dépendra de l'évêché de Vienne jusqu'en 1801.

Maître-autel
Face de la table d'autel : deux anges, saint Jean l'Evangéliste encadrent la figure du Christ Bon Pasteur debout sous des arcatures en plein cintre soutenues par des colonnes à chapiteau corinthien. Côtés de la table d'autel : semis de quatre-feuilles. Gradins : décor de pampre. Tabernacle : deux paires de colonnes supportant un tympan orné d'une croix encadrée de deux épis de blé.
Plâtre : décor en relief
4e quart 19e siècle

Ensemble de deux statues : Anges
Les deux anges, vêtus d'un manteau fermé sur la poitrine, prient agenouillés sur des nuées.
Statues en plâtre à armature de fer, peintes en blanc. Orfroi : peinture dorée.
H = 100 ; la = 31 ; pr = 35
4e quart 19e siècle

Autel secondaire de la Vierge
Autel adossé.
Face de la table d'autel : monogramme A M dans une couronne de laurier.
Bois (structure) : peint, faux marbre, vert, jaune
H = 152 ; la = 146 ; pr = 92
1ère moitié 19e siècle


Tableau : Apparition de la Vierge du Rosaire à saint Dominique et sainte Catherine de Sienne
La Vierge apparaît assise dans des nuées à gauche du tableau, accompagnée de l'enfant Jésus debout à côté d'elle et de quatre anges à demi cachés dans les nuages. Dans la partie inférieure du tableau saint Dominique à gauche et sainte Catherine de Sienne tout deux agenouillés devant un autel tiennent un rosaire dans leurs mains.
Peinture à l'huile
18e siècle
Petite Cloche en sol :
Fleur de lys ; croix ; rinceau
inscription :
SIT NOMEN DOMINUM BENEDICTUM IUNY FECIT 1727
Juny I. (fondeur de cloches)
H = 48,5 ; d = 50 poids :85 kg
Lieu d'exécution : Languedoc-Roussillon, 34, Montpellier
date 1727
La cloche provient de la chapelle.
Le même fondeur a réalisé à la même date une cloche portant la même inscription,mais de dimensions plus petites, conservée dans l'église d'Allery-sur-Saône (Bourgogne)
Un grosse cloche en Do de 260 kg plus récente est présente également dans le beffroi.


